Samedi 26 septembre, nous nous retrouvons avec un petit groupe de 5 personnes dans les combles du 2e magasin des Ateliers de la Bergerette, en compagnie de Lionel Neukermans, de l’association Energence, et d’Olivier Roussel, d’Olivier Roussel Menuiserie.
Ces combles nous permettent d’expérimenter différents types de poses et différents matériaux.
Lionel commence par une présentation théorique du contexte d’une rénovation énergétique : sur quels éléments jouer, gérer l’humidité et le renouvellement d’air, améliorer l’étanchéité à l’air et le confort thermique, évaluer l’investissement en temps et énergie d’une auto-rénovation, gérer le budget.
Puis passage à la pratique avec l’isolation de rampants.
1ere technique : création d’une ossature bois pour accueillir l’isolant.
Ossature en chevrons de sapin traité
Le bois est débité à la scie circulaire et vissé aux dimensions des panneaux d’isolant (surtout en largeur, un peu moins pour que le panneau tienne bien), puis fixé à la visseuse au plancher, et avec des suspentes pliées en équerre au mur et aux chevrons. L’espace à la toiture est à calculer en fonction de l’épaisseur d’isolant et de la lame d’air de 2 cm à laisser sous l’écran de sous-toiture (ce qui n’est pas obligatoire s’il est Haute Perméabilité à la Vapeur)
Les panneaux d’isolant sont posés en deux couches croisées pour améliorer l’étanchéité, et agrafés sur les bords de l’ossature pour éviter le tassement.
L’écran pare-vapeur est agrafé sur l’ossature, les différentes feuilles se recouvrant du haut vers le bas. Il permet d’éviter que la vapeur d’eau générée dans la maison migre dans l’isolant et y condense.
Pour assurer son efficacité, il faut soigner la perméabilité à l’air avec un adhésif spécifique à la jonction entre feuilles et une colle mastic spécifique sous les jonctions avec le plancher/mur/charpente.
Pour l’habillage, pose possible de lambris, fermacell… mais pas de plaques de plâtres fixées sur le bois.
2e technique : fixation sur suspentes, et pose de fourrures métalliques pour fixer des plaques de plâtre.
1ere couche agrafée à l’agrfeuse pneumatique sur les bords . Pose de la 2e couche croisée
Des suspentes sont fixées au cordeau (pour l’alignement horizontal) sur les chevrons, les panneaux d’isolant sont accrochés dessus.
L’écran pare-vapeur est posé et maintenu à l’aide des fixations adaptées aux suspentes. Ces fixations servent de support aux fourrures métalliques qui permettront de fixer les plaques de plâtre sans percer la membrane pare-vapeur, en préservant donc l’étanchéité à l’air.
Merci aux participants pour leur bonne humeur ! Et à Olivier Roussel pour sa pédagogie et sa disponibilité aux questions.
Cet atelier a également été possible grâce au soutien de l’ADEME, de la Région Hauts-de-France, du Conseil Départemental de l’Oise